Autorisée par le Ministère de l'Intérieur du Sénégal dès les premiers mois de son implantation, l'association Vivre Ensemble (devenue Madesahel en janvier 2007) est devenue O.N.G sénégalaise le 27/06/05 sous l'agrément n° : 003139/MFFDS/DDC.
Par la suite et selon le protocole d'accord du 04 juillet 05, avec la Direction de l'Education Surveillée et de la Protection Sociale du Sénégal, l'ONG Vivre Ensemble Madesahel LA POUPONNIERE a été nommée tuteur judiciaire.
Le but principal de cette association est de favoriser leur éducation, leur formation, leur insertion sociale et familiale sans discrimination.
Souhaitant continuer à officialiser et valoriser son action auprès des mineurs, la création d’un lieu de vie lui paraissait être la meilleure voie ; ainsi en 1992 elle créa l’Association Vivre Ensemble, à Changé dans la Sarthe :
Un "lieu de vie" ou une "structure intermédiaire", sous la forme juridique d'une Association loi 1901, et pratique l'accueil de jeunes confiés par l' Aide Sociale à l'Enfance (ASE), ou par d'autres organismes sociaux.
Constatant les limites du travail auprès d'une certaine partie des jeunes, trop mobiles, trop "fuyants" pour s'investir dans des relations constructives, la création du séjour de rupture s'est profilée comme solution éventuelle à ces problématiques spécifiques.
En janvier 2001, l’association « Vivre Ensemble » vient s’intégrer dans la vie mbouroise et met en route le séjour de rupture.
L’O.N.G. Vivre Ensemble Madesahel est implantée sur un vaste terrain (2 ha) à la sortie de Mbour, sur la route de Joal à environ 80 km de Dakar .
Celui-ci initialement composé de quelques cases en banco, s’est agrandi avec l’évolution de l’association. Se sont ainsi rajoutés des bâtiments pour l’accueil des jeunes et du personnel, des espaces de travail, espaces de stockage...
Le principe est de remobiliser et revaloriser de jeunes français en difficulté, dans un séjour de neuf mois, à travers des chantiers humanitaires.
Ainsi, accompagnés par une équipe éducative sénégalaise, c’est une immersion dans ce mode de vie africain qui aide les jeunes à rebondir.
Pour remercier le pays de ce précieux enrichissement apporté aux jeunes "toubabs ", la directrice, Mme BURON-MILLET décide comme elle le peut, d’accueillir ces petits enfants en danger et de répondre à leurs besoins urgents.
Elle crée alors la pouponnière avec l’accompagnement et le soutien du défunt Professeur Birama Seck, pédopsychiatre qui intervenait auprès des jeunes Français.
Les adolescents en séjour de rupture sont directement impliqués dans la vie de la pouponnière à travers l’affection qu’ils attribuent à leurs bébés chouchous, et surtout à travers le stage qu’ils y effectuent pendant leur séjour, bravant ainsi leurs appréhensions à s’occuper de petits bébés. C’est ainsi, qu’en accord avec les Conseils Généraux français, 23% du prix de journée de chaque jeune accueilli sont consacrés au fonctionnement de l’action sociale : chantiers humanitaires et la pouponnière !
Depuis février 2002, date de création de la pouponnière, environ 300 enfants ont été accueillis et ceux qui ont atteint l’âge de sortir sont retournés en famille pour la plupart. Certains malheureusement décèdent, d’autres ne pouvant pas repartir vont à l’unité familiale créé en 2003. L’électricité et l’eau courante ont été installé en 2003.
Le nombre de bébés accueillis dépasse les capacités spatiales des locaux et c’est pourquoi, suite à l’extension gracieuse du terrain par la Mairie de Mbour, la construction de nouveaux bâtiments plus vaste et plus fonctionnel a été lancée au cours de l’année 2006.